Musique baroque » ENSEMBLE ANTIPHONA » Vendredi 15 août – 18h30

Photo Freepik

ENSEMBLE ANTIPHONA

Eva TAMISIER. soprano
Camille SUFFRAN. soprano
Susan EDWARD. basse à l’archet
Rolandas MULEIKA. chant et direction artistique

L’ensemble Antiphona s’attache à révéler au public les chefs d’œuvres inédits du répertoire ancien d’Occitanie.

Passionné par ce patrimoine d’une rare qualité musicale, Rolandas Muleika cherche particulièrement à mettre en valeur de grandes œuvres du 17ème et du 18ème siècles dans lesquelles les instruments d’époque viennent sublimer les voix. Il fait le choix de manuscrits qui ont demeuré plusieurs siècles pour être restitués et de nouveau interprétés. Dans cette démarche, nous avons récemment mis en lumière deux motets exceptionnels de Jospeh Valette de Montigny, Jean Mallet ou Bernard-Aymable Dupuy.

Versailles et ses compositeurs illustres n’ont rien à envier à la vie musicale de la France méridionale. Les grandes villes du sud de la France ont effectivement accueilli en leur sein autant de génies musiciens.

Nombre de leurs trésors sont pourtant aujourd’hui encore méconnus et parfois même voués à la disparition. Ces oeuvres fondatrices de la musique classique permettent par leur intemporalité à l’ensemble de s’épanouir sur d’autres répertoires qui trouvent un écho auprès de la modernité de notre époque. C’est pourquoi l’ensemble a fait le choix transmettre et de professionnaliser de jeunes artistes en s’appropriant cet héritage.

La sauvegarde de ce patrimoine immatériel exceptionnel, sa valorisation et sa réinterprétation animent avec passion et talent tout le travail de Rolandas Muleika et les artistes de son ensemble.

Rosa

Deux regards, sacré et profane, se croisent pour évoquer une symbolique fascinante de la rose.

Considérée à l’origine comme la fleur d’Aphrodite dans la mythologie grecque, la rose est un symbole de beauté et d’amour. Selon certains récits, la rose aurait été créée par Chloris, nymphe des fleurs. (…) Très tôt, elle a été un objet d’engouement, de fascination, de mystère. Chez les Égyptiens, ses pétales accompagnaient les morts dans les tombes pour leur voyage vers l’au-delà. Les Romains manifestaient une véritable fascination à l’égard de la rose, qu’ils importaient. Lors des grandes cérémonies, ils lançaient sur leurs invités des myriades de pétales de fleurs et célébraient Flore, déesse du Printemps et des Fleurs, chaque printemps à Rome lors des floralies … C’est dans le christianisme que la rose trouva ses plus nombreux vocables.

(…)

De tout temps, la rose n’a cessé de charmer par son élégance, sa beauté, la finesse de ses parfums. Muse éternelle pour les artistes, elle est la fleur de l’amour par excellence tout en représentant le caractère éphémère de la vie.

Extrait du texte de présentation ROSA de l’ensemble

Concert organisé par l’association Arts et Culture à l’Abbaye d’Auberive (AC2A)
et soutenu par la Région Grand Est, le Conseil départemental de la Haute-Marne, la CCAVM et la commune d’Auberive.